Skip to main content

L’Afrique, un continent prometteur pour la production d’automobiles

A l’occasion de l’’inauguration de l’usine algérienne de Renault, Inovev a fait le point sur les perspectives du continent africain en matière d’automobiles.

in CCFA, 14-01-2015

D’après les données de l’analyste, le continent africain compte quinze usines, dont sept en CKD (assemblage à partir de kits). Durant l’année 2014, plus de 750 000 véhicules y ont été produits.

Les moyens de production sont toutefois assez mal répartis sur le territoire puisque l’Afrique du Sud compte sept de ces quinze usines. On y retrouve notamment Ford, GM, BMW, Renault-Nissan ou Volkswagen. Logiquement, ce pays domine en nombre de véhicules produits avec 500 000 unités, dont 200 000 ont été exportées. Les 300 000 restantes sont venues alimenter le marché intérieur qui, à fin octobre, était légèrement en repli (- 2,3 %, à 519 192 immatriculations).

Le deuxième pays producteur est le Maroc, grâce à la présence du groupe Renault. En plus de l’usine Somaca de Casablanca, dont la production de Kangoo et de Logan peut atteindre 100 000 unités par an (66 000 en 2014), le Royaume a accueilli en 2012 une nouvelle usine à Tanger. Sur ce site, l’Alliance Renault-Nissan peut produire jusqu’à 340 000 véhicules par an. D’après Inovev, la production à Tanger devait se limiter à 198 000 unités en 2014, pour une production marocaine totale de 264 000 unités sur l’année. A noter que c’est le site de Tanger qui fabrique le modèle le plus produit du continent, la Sandero, dont 97 000 exemplaires étaient déjà sortis des lignes après dix mois d’activité.

L’Algérie devient un pays prometteur pour le secteur automobile. Le potentiel est là, même si les résultats commerciaux sont encore fluctuants. En effet, après une belle croissance, le marché a reculé de 2 % en 2013 et, à fin octobre 2014, il totalisait seulement 289 833 immatriculations, en baisse de 21,6 %. En attendant le retour de la croissance, l’usine Renault peut déjà produire 25 000 véhicules par an, mais le constructeur français et son partenaire algérien ont annoncé que cette capacité pouvait être triplée d’ici à la fin de la décennie.

Les cinq usines manquantes pour arriver aux quinze annoncées se trouvent en Egypte (Toyota), au Nigeria (Nissan), au Kenya, en Tunisie et enfin au Zimbabwe. Elles produisent toutes en CKD.

L’Afrique est encore loin des surcapacités puisque la moitié environ de sa consommation d’automobiles est produite sur place. En effet, cette année, depuis janvier, le continent totalise 1,4 million d’immatriculations, en baisse de 1,4 %. Le Maghreb représente 30 % de ce total et l’Afrique du Sud, 37 %.


Deixe um comentário

O seu endereço de email não será publicado. Campos obrigatórios marcados com *

Este site utiliza o Akismet para reduzir spam. Fica a saber como são processados os dados dos comentários.